Les voleurs d'enfance
4J’ai récemment acheté ce film parce que je crois important de voir la vérité sur la situation québécoise et pas seulement la « vérité » véhiculer par les politiciens et, de propager la vérité sur des sujets importants. Ce film a fait couler beaucoup d’encre et avec raison. Le contenu est « hard » pour les coeurs sensibles et le portrait dépeint de la DPJ et de la ministre de l’enfance et de la famille est encore pire.
Voyez-vous, la DPJ serait une grosse corporation où les enfants se perdent, font du « trou » (comme a Alcatraz) et se font baroutter un peu partout dans n’importe quelle famille, et ce même quand ça va bien.
Et la ministre ? Et bien, pour reprendre ces paroles, « Je voulais me faire rassurer », elle s’est effectivement fait rassurer par un haut-placé de la DPJ que le trou n’est utilisé qu’ultimement pour prévenir les blessures et seulement pour quelques minutes; question de calmer le jeune. Pourtant tous les jeunes interrogés on passé plusieurs heures, voir plusieurs jours dans ces prisons! Et comble du ridicule, après seulement 1 minutes et quelques secondes, la ministre commençait à s’énerver et elle voulait sortir à tout pris de ce petit endroit.
Toujours, d’après Paul Arcand, les intervenants dans les centres jeunesses manquent de formation quand vient le temps de s’occuper, de former et d’aider les jeunes. Résultat ? Le trou à tout bout de champ! Confirmé par le D-G, les intervenants ont de la difficulté à recevoir 3-4 jours de formation par année.
Expérience personnelle: ma conjointe a fait un bac en psychologie et plusieurs étudiantes avec elle ont fait application dans des centres jeunesses suite à un cours sur la famille. Toutes refusées. Obligé de donné un raison (règle gouvernementale), les responsables leur ont répondu, vous « êtes trop maternante »; autrement dit, ce qu’on recherche c’est plus comme un gardien de prison. C’est la dernière chose que ces jeunes ont besoin!
Pas étonnant que ces jeunes là sortent dans la rue à 18 ans et ne savent même pas s’occuper d’eux. Si vous avez vu le film Shawshank Redemption, pensez au petit vieux qui sort de l’institution après +50 ans en-dedans. Rappelez-vous comment ça finit pour lui…
Je ne vous ferez pas le résumé complet du film, mais je trouve ça quand même choquant qu’en 2007 on n’a pas suffisamment de ressources pour ces enfants qui sont « pris en main » par le système alors, que l’abuseur en prison recevra tous les soins nécessaires (éducatif, psychologie, etc).
Wikipedia – Les voleurs d’enfance
Horreur, enfants martyrs – Le Voir
Les voleurs d’enfance, une charge sans nuances – Le Devoir