Resistance: Burning Skies [Critique]
1Cela fait quand même un bout de temps que ce jeu est sorti sur la PS Vita, mais après avoir vu les mauvaises critiques du premier FPS sur PS Vita, je ne croyais pas que le jeu pouvait être aussi mauvais. Surtout que j’ai adoré un autre jeu de tir sur PS Vita, Unit 13. Voici ma critique du jeu Resistance: Burning Skies.
Nous sommes en 1951 lors de la première attaque des chimères sur la Terre, et nous incarnons Tom Riley, un pompier qui a été mêlé à tout ça sans le vouloir. Sa famille est évacuée, il veut les retrouver, puis finalement elle manque à l’appel, alors il veut les sauver.
Graphismes
Dans tout FPS les graphismes sont vraiment importants v que nous avons une perspective qui les mets justement à l’avant. Dans Resistance, bien que les textures ne sont pas affreuses, on remarque rapidement que ce n’est pas à la hauteur de Uncharted: Golden Abyss ou bien Unit 13.
Autant le jeu de Drake m’a impressionné par les émotions faciales des personnages, Resistance nous montre des robots sans réelle émotion. Et vu que l’histoire est constamment entrecoupée de séquence où les personnages nous montrent leur désarroi et leur souffrance… bref, on y croit pas.
Audio
Un orchestre a été engagé pour jouer la musique du jeu et je dois dire que c’est très proche des films hollywoodiens. La trame met en place l’ambiance et elle est très agréable à écouté. Malheureusement, les effets audio sont très répétitifs. Autant les bruits des armes que les cris des chimères.
Contrôles
Tout jeu à la première personne nécessite une période d’adaptation pour bien apprivoiser les contrôles. Mais bien que Resistance ait un schéma de contrôle qui utilise les deux sticks analogues, il manque vraiment de précision. Après avoir terminé le jeu je n’ai pas encore réussi à obtenir la même dextérité que j’ai développée dans Unit 13. Dans ce dernier, c’était aussi imprécis au début, mais au bout de quelques séances de jeu, je pouvais faire des « head-shots » sans problème. Dans Resistance, c’est autre chose. Surtout que le boss de la fin demande justement une très bonne précision…
Facteur fun
L’histoire est intéressante et le scénario aussi, mais le problème c’est du côté de la jouabilité et des graphismes. Les séquences vidéo ne sont pas crédibles, et la frustration que procurent les contrôles ne fait que nous empêcher d’embarquer dans l’histoire. Ai-je mentionné que le jeu dure à peine 6-8 heures? C’est un autre des problèmes de ce titre, après environ 7h de jeu, j’ai terminé la quête principale et je n’avais même plus envie de recommencer pour obtenir les trophées.
Conclusion
C’est dommage, car ce jeu avait de bons éléments pour réussir. Pour la défense des développeurs, ce n’est jamais facile de faire le premier jeu d’un certain type sur une nouvelle console. Mais, les graphismes ne sont pas à la hauteur, la trame musicale est excellente, mais les séquences vidéo ne nous font pas accrocher aux personnages, même si le scénario met à l’avant-plan de situations qui devraient amener le joueur à ressentir quelque chose.
Resistance: Burning Skies est sorti à environ 40$ et à ce prix je ne pourrais pas vous le recommander du tout. Mais récemment, il a commencé à descendre aux alentours de 25$ et c’est presque le bon prix. Pour environ 20$, ce serait peut-être un jeu acceptable.Notes du jeu