The Last Stand : le retour de Schwarzenegger!
1The Last Stand marque le retour d’Arnold Schwarzenegger au cinéma dans un rôle principal depuis son dernier film Terminator 3 qui était sorti en 2003. Il avait fait malgré tout quelques petits rôles depuis dont les plus marquant ont été les passages dans les films The Expendables 1 et 2 de Sylverster Stallone.
C’est aussi le premier film américain du cinéaste sud-coréen Kim Jee-woon qui avait réalisé auparavant Le Bon, la brute et le cinglé et J’ai rencontré le Diable.
Ce film marque aussi les retrouvailles entre Arnold Schwarzenegger et Sonny Landham qui avaient joué dans le film Predators sorti en 1987.
Scénario :
Après avoir quitté son poste au département des narcotiques de la police de L.A., suite à une opération bâclée qui ne lui a laissé que des regrets, le Sheriff Ray Owens s’est établi dans la petite ville tranquille de Summerton Junction, là où le crime se fait rare. Mais son oasis de paix risque de s’écrouler lorsque Gabriel Cortez , le caïd des cartels de drogue le plus recherché de l’hémisphère réussit une évasion spectaculaire d’un convoi de prisonniers du FBI.
Avec l’aide d’une bande de mercenaires sanguinaires menée par le glacial Burrell, Cortez fuit vers la frontière mexicaine, avec un otage en prime. La route que suit Cortez le mène directement à Summerton Junction, mais Owens l’attend au tournant, pour une confrontation sans pitié.
Le film :
Le film est divisé en deux histoires, celle où un caïd du cartel de la drogue échappe au FBI et se retrouve pourchassé par un agent joué par Forest Whitaker (toujours excellent dans ses rôles au cinéma et à la télévision) et ensuite l’histoire qui se déroule dans une petite ville tranquille avec Arnold Schwarzenegger qui joue un ancien policier de Los Angeles devenu shérif.
Malheureusement la rencontre de ces deux histoires ne fonctionne pas et si le scénario de la poursuite du Caid nous tient en haleine, on tombe très vite dans les clichés et la facilité dans la seconde histoire avec Schwarzenegger. La présence de Johnny Knoxville (Jackass) n’arrange en rien tout cela et son personnage ne sert absolument à rien, si ce n’est que de justifier certains éléments du scénario.
Le film tourne vite à l’affrontement et on se retrouve finalement dans une longue publicité pour les armes à feu, mais à un point que cela en devient malsain. En fait on aurait pu faire deux films avec cette histoire, un très bon thriller avec Forest Whithalker et une mauvaise comédie avec Arnold Schwarzenegger.
Le saviez-vous :
Arnold a dû se soumettre à un entraînement drastique afin de pouvoir réaliser ses cascades toutefois, il n’a jamais arrêté de s’entraîner afin de garder la forme. Il faisait des exercices deux fois par jour se levant notamment toujours à six heures du matin afin d’effectuer des exercices cardio-vasculaires et soulever des poids.
À l’origine, c’est Liam Neeson qui était pressenti pour tenir le rôle d’Arnold Schwarzenegger.
Jeffrey Nachmanoff, scénariste du Dernier rempart, n’est autre que l’un des réalisateurs de la série télé Homeland.
Mon avis :
Les fans de films d’action vont surement aimer le film, mais d’autres vont être déçus du scénario trop faible qui vient gâcher ce qui aurait pu être un excellent thriller avec des scènes d’actions.
Pour un retour, Arnold retombe dans les clichés et n’impressionne pas.