Aura H2O de Kobo [Test]

Au cours des années, un argument émanant des fabricants de tablettes est la possibilité de lire au soleil, sur le bord de la mer ou de la piscine. Mais qu’arrive-t-il si on échappe ladite liseuse dans l’eau? Kaput? Pas si c’est l’Kobo H2O de Kobo! Il s’agit de l’Aura HD avec un léger avantage de plus, l’écran et les ports sont celle pour résister à une immersion dans l’eau.

Design

Presque identique à l’Aura HD, nous avons le même écran haute résolution que j’ai beaucoup appréciée, le même boitier avec comme seule différence un petit clapet pour cacher le port USB. Un seul bouton sur le dessus pour mettre en veille et réveiller l’appareil.

L’écran est tactile et semble offrir une technologie similaire aux écrans résistifs de la Nintendo 3DS. Selon certaines sources il semblerait être un type différent où votre doigt vient interférer avec la conduction des particules et génère un « tap ».

Caractéristiques

• Écran de 6.8″ (1080×1430 à 265dpi)
• Wi-Fi b/g/n
• Espace intégré de 4Go, extensible via microSD
• Autonomie jusqu’à 2 mois

Performances

C’est une impression assez spéciale de prendre un nouvel appareil alors que c’en est un tout autre que vous avez déjà utilisé. C’est le sentiment que donne l’Aura H2O tellement il est semblable à l’Aura HD. La prise en main est excellente et toutes les fonctions de lecture sont bien intégrées. On peut personnaliser l’expérience en changeant la police, la taille et l’interligne. Le système Kobo suggère aussi des livres selon vos lectures et peut même vous encourager à lire plus.

Du côté de la protection contre les dégâts d’eau, l’écran est isolé tout comme les ports et le seul bouton. Le seul endroit où je pourrais voir un problème serait au niveau de la petite trappe qui protège le port USB et microSD mais ce dernier semble tout de même bien solide une fois fermé. Je n’ai aucune crainte des éclaboussures et je peux croire sans crainte que ce dernier résiste à une submersion complète quelques minutes. Si vous le retirez rapidement, je ne vois pas de problème.

La performance du processeur et de l’écran reste encore et toujours un point majeur à améliorer. Nous sommes habitués à des tablettes comme l’iPad Air 2 qui sont très rapides et réactives. La Kobo H2O reste très lente à réagir, surtout lors de la navigation dans son interface. Heureusement une fois que tout est configuré à son goût nous n’y revenons pas vraiment et la seule action que nous faisons est de changer de page.

Avec le Raspberry Pi qui intègrera un processeur quad-core de 900MHz je vois mal comment Kobo peut justifier de ne pas intégrer un processeur plus rapide et un écran plus réactif.

Points positifs et négatifs

Points positifs

• Format et prise en main
• Qualité de l’écran, résolution
• Autonomie

Points négatifs

• Réactivité, faibles performances

Conclusion

Pour les vacances sur le bord de la piscine ou à la plage, la Kobo H2O est le compagnon idéal si vous pouvez vivre avec la faible réactivité de l’appareil. Parfait pour la lecture d’un livre, oublié ça pour les bandes dessinées c’est trop difficile pour l’appareil de changer rapidement de page et le déplacement très ardu lorsque le texte est trop petit dans les phylactères. Kobo a un très bon système, de très bonnes idées pour vendre ses livres et aussi un beau design. Si seulement elle était plus puissante et réellement tactile avec la même technologie que les tablettes couleur, elle serait parfaite!

Aura H2ORakuten Kobo Inc.

1 10 7.8 Petite tablette haute résolution protégée contre les liquides, la Kobo H2O offre un choix intéressant sur le bord de la piscine.product

Kobo Aura H2O

Notation

Design

9

Performances

6

Logiciels

8

Écran

9

Prix

7

Généralement la note attribuée au produit est la moyenne des résultats ci-dessus. Toutefois, puisqu'il s'agit d'une moyenne non pondérée, nous nous réservons le droit de modifier la note globale si nous pensons qu'elle ne reflète pas notre évaluation globale et le prix du produit. Pour plus d'information sur la notation utilisée et les spécificités des tests, visitez cette page.

le 08 Fév 2015

Critique écrite par Alexandre Vallières-Lagacé